Glossaire
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Adhésif : Produit formé par deux rubans, en général de papier assemblés au moyen d’un adhésif synthétique qui permettra leur détachement ultérieur (l’un sert d’étiquette, l’autre en est le support en papier).
Agents coagulants : sont des enzymes protéolytiques. Différents coagulants sont disponibles sur le marché. À côté de la présure animale, se trouvent des enzymes microbiennes, obtenues par la fermentation d’un micro-organisme.
Chaque coagulant possède ses caractéristiques propres de sensibilité au pH, à la température, aux ions calcium. La législation réglemente l’usage des enzymes coagulantes.
Alcali : un alcali (de l’arabe al-qâly, c’est-à-dire la plante nommée soude) désignait la potasse la soude et l’ammoniaque. On distinguait l’alcali ou ammoniaque (NH3) de l’alcali volatil ammoniac (NH3). L’adjectif alcalin était le synonyme du mot moderne basique. En chimie moderne, un alcali désigne les bases, les hydroxydes métalliques, ainsi que l’ammoniaque.
Aménagement du territoire : art ou technique de disposer avec ordre, à travers l’espace d’un pays et dans une vision prospective, les hommes et leurs activités, les équipements et les moyens de communication qu’ils peuvent utiliser, en prenant en compte les contraintes naturelles, humaines et économiques, voire stratégique.
Azurage optique : consiste à teinter un tissus ou un papier, à l’aide d’un colorant généralement bleu ou violet, le plus souvent pour renforcer l’impression de blancheur.
Bilan : Action ponctuelle d’évaluation a posteriori d’une opération. Elle peut être réalisée à différents moments du suivi.
Bio-accumulation : Accumulation progressive des quantités de substances dans les organismes. Les lichens sont parmi les meilleurs bio-accumulateurs (métaux lourds, éléments-traces, phytosanitaires, dioxines). On utilise aussi le terme de Bio-cumulatif.
Biogaz : Gaz résultant du processus de dégradation biologique des matières organiques en l’absence d’oxygène. Il contient une forte proportion de méthane (50 %) et possède donc un fort potentiel calorifique et énergétique. Dans nos métiers, il est produit dans les centres de stockage, dans les méthaniseurs et dans les digesteurs de boues de stations d’épuration. Il doit être capté pour éviter les nuisances odeurs et contribution à l’effet de serre. Une fois capté, il peut être valorisé car il constitue une source d’énergie qui se substitue à l’énergie fossile.
Bonnes Pratiques : ensembles des activités correctes du personnel, de la gestion et du contrôle des activités industrielles visant à favoriser la minimisation des déchets et des émissions. Les bonnes pratiques peuvent être réalisées en générale à très faible coût, ce qui entraîne par conséquent, un amortissement rapide de l’investissement. Afin de pouvoir appliquer avec succès les bonnes pratiques, il est très souvent nécessaire d’adopter un changement d’attitude qui implique tout le personnel de l’entreprise depuis les ouvriers jusqu’aux cadres en les informant du projet à réaliser et des buts.
Bruit : son audible de la circulation, des travaux de construction, qui peut engendrer des nuisances et avoir des effets nocifs (perte de l’ouïe).
Calorifugeage : Isolation des tuyaux d’eau chaude ou de chauffage permettant d’éviter les pertes d’énergie entre la chaudière et les points de distribution de chaleur.
Carnasses : c’est tout résidu et déchet résultant de l’opération d’écharnage.
Cataphorèse : ou l’électrodéposition cationique est une technique de peinture industrielle qui consiste à immerger la pièce dans un bain de peinture hydrosoluble, en mettant la pièce en cathode
(d’où le nom de cataphorèse), et en faisant migrer les particules de peintures en suspension dans le bain au moyen de courant électrique, de l’anode vers la cathode. Les particules de peinture se déposent alors uniformément et sur toute la surface de la pièce immergée. La pièce (ou le bain) est légèrement agitée pendant l’opération qui ne dure que quelques minutes. Ensuite, la peinture est cuite au four.
Changements climatiques : selon la convention sur les changements climatiques s’entend « des changements de climat qui sont attribués directement ou indirectement à une activité humaine altérant la composition de l’atmosphère mondiale et qui viennent s’ajouter à la variabilité naturelle du climat observé au cours de périodes comparables
Chlordecone : est un polluant organique persistant, extrêmement rémanent dans l’environnement qui peut s’avérer très toxique. Pesticide organochloré utilisé entre 1981 et 1993 employé pour le traitement des bananiers pour lutter contre le charançon. Appartient à la même famille que le DDT, le lindane, le mirex.
Coagulation-floculation: est un procédé de traitement physico-chimique d’épuration de l’eau, utilisé pour le traitement de potabilisation ou le traitement d’eau usée.
Son principe repose sur la difficulté qu’ont certaines particules à se décanter naturellement : les colloïdes.
Collagène : est une glycoprotéine fibreuse dont le rôle peut être comparé à une armature. C’est la protéine la plus abondante de l’organisme. Il est secrété par les cellules des tissus conjonctifs. Le collagène est inextensible et résiste bien à la traction. Il est constitué de différents types selon leur localisation. Il est notamment indispensable aux processus de cicatrisation. Après certaines transformations, on peut en faire de la colle.
Contrecollé : Produit composé de deux bandes (toutes deux de papier, ou l’une de papier et l’autre d’une lamelle d’aluminium) rassemblées avec une colle synthétique qui empêchera le décollement ultérieur. Les contrecollés sont utilisés en papeterie, sous formes de pochettes pour emballages cadeaux, cartons d’emballage……
Convention de Bâle : Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination. Signée en 1989, la Convention de Bâle trouve son origine dans la crainte des pays en développement, notamment ceux d’Afrique, de devenir des lieux de stockage pour les déchets dangereux qui ne seraient plus éliminés dans les pays développés. La Convention de Bâle définit la liste des déchets dangereux. Elle proscrit l’exportation ou l’importation de déchets dangereux vers ou en provenance d’un Etat non partie à la convention. L’exportation de déchets dangereux doit être autorisée par écrit par l’Etat importateur. La convention prévoit les cas de réimportation des déchets dangereux, notamment en cas de trafic illicite. Cette Convention compte 131 Parties et trois signataires qui ne l’ont pas encore ratifiée.
Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (UNFCCC) :
La Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (UNFCCC) adoptée à Rio en Juin 1992 avait été arrêtée le 9 Mai 1992 à New York. L’objectif de la convention est de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute « perturbation anthropique dangereuse du système climatique » (art.2).
L’engagement des états porte sur une liste de mesures (inventaires nationaux, programmes pour atténuer les changements, application et diffusion de technologies adéquates, préparatifs pour parer aux conséquences…).
L’objectif pour la fin de la décennie est le retour aux niveaux d’émissions anthropiques antérieurs, sans fixer d’impératifs uniformes pour tous les états (art.4). En annexe sont précisés les états qui devront faire les plus gros efforts (dans la pratique les 24 membres de l’OCDE), en supportant les réductions et les frais encourus par les pays en développement pour respecter leurs propres engagements.
La Convention réglemente aussi un système de rapports et leur modalité d’examen.
Un an après son adoption à Rio, la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (UNFCCC) a été signée par 162 gouvernements, ratifiée le 21 décembre 1993 et pris effet le 22 mars 1994. Un secrétariat de la Convention a été installé à Genève. Le rôle déterminant du GIEC est reconnu comme organe de support scientifique du secrétariat.
Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants : Cette convention vise à réglementer les polluants organiques persistants, c’est-à-dire des produits qui persistent dans l’environnement et peuvent s’accumuler dans les organismes vivants. La Convention prévoit l’élimination des produits les plus dangereux, et restreint l’usage des substances jugées moins nocives.
DDT : Dichloro-diphényl-trichloréthane, insecticide hautement toxique pour les organismes vivants y compris l’être humain. Il s’agit d’une substance biochimique persistante qui s’accumule dans la chaîne alimentaire.
Débit : Le débit représente un volume d’eau écoulé par unité de temps, généralement exprimé en m3/s.
Déchets spéciaux : tous déchets issus des activités industrielles, agricoles, de soins, de services et toutes autres activités qui en raison de leur nature et de leur composition des matières qu’ils contiennent, ne peuvent être colletés, transportés et traités dans les mêmes conditions que les déchets inertes.
Décreusage : Opération qui a pour but d’éliminer les impuretés présentes dans le coton.
Décrotter : En agriculture c’est une machine débarrassant les récoltes de leur terre.
Dégraissage : Dans le domaine du textile : Opération de nettoyage destinée à éliminer le suint. Un dégraissant est un produit permettant d’enlever toutes traces de graisses d’une pièce en mécanique. Le dégraissage est une étape préparatoire nécessaire à une opération telle que le nickelage.
Dérochage : opération analogue au décapage. c’est l’opération qu’on fait subir aux métaux particulièrement à l’or , à l’argent et au cuivre pour nettoyer et affiner leur surface.
Désencollage du coton – Les fils de coton non traités peuvent se casser facilement lors du tissage. Pour empêcher cette rupture des fils, ils sont enduits d’une substance gélatineuse par un procédé connu sous le nom d’encollage. Cependant, une fois que les fils ont été tissés, les agents nécessaires à la finition du tissu ne peuvent pas adhérer aux tissus enduits de colle. Donc, les agents protecteurs d’encollage doivent être éliminés par un processus appelé le désencollage. L’amylase est un enzyme très utilisé dans le désencollage, car il n’affaiblit pas ou n’affecte pas les fibres de coton et ne présente aucun danger pour l’environnement.
Développement Durable (DD) : Terme créé en 1980, d’après l’anglais « sustainable development », pour désigner une forme de développement économique respectueux de l’environnement, du renouvellement des ressources et de leur exploitation rationnelle, de manière à préserver les matières premières. Ce mode de développement répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre à leurs propres besoins. Depuis la conférence de Rio (1992) le développement durable est reconnu comme un objectif par la communauté internationale.
Plusieurs principes sont sous-jacent au développement durable : Le principe de participation, le principe de précaution, l’évaluation environnementale, le principe pollueur-payeur.
Exemples d’actions de type développement durable à mettre en œuvre dans l’entreprise :
– Faites une utilisation durable des ressources renouvelables : en consommant des ressources et de l’énergie renouvelables, non seulement l’environnement est mieux protégé, mais aussi vous contribuez à préserver les emplois, le commerce, les exportations et le développement de produits.
– Mettez en œuvre des pratiques de conservation : utilisation durable de ressources naturelles, réduction et valorisation des déchets, conservation de l’énergie, utilisation de produits et services écologiques, restauration de milieux naturels, etc.
– Faites preuve d’innovation : évitez les technologies conventionnelles en préférant les technologies plus efficientes, moins polluantes et plus durables.
– Appuyez les organisations locales à but non-lucratif qui œuvrent à protéger les écosystèmes locaux.
– Offrez des produits et services écologiques : vous donnez l’exemple de pratiques durables tout en les promouvant auprès de vos clients.
– Faites preuve de diligence raisonnable et assurez la conformité : en intégrant l’incidence que peut avoir votre travail sur l’environnement, les règlements en vigueur, comment assurer la conformité et comment limiter ou même prévenir certains impacts.
Dioxine : substance chimique organique de synthèse, de la classe des hydrocarbures chlorés. C’est l’un des composants les plus toxiques connus dont les effets nocifs, même en concentrations extrêmement faibles, sont entre autres le cancer et des déformations du fœtus. La dioxine est devenu un polluant très répandu en raison de son emploi dans certains herbicides.
Dureté de l’eau : ou encore : le titre hydrotimétrique : Est un indicateur de la minéralisation de l’eau. Elle est surtout due aux ions calcium et magnésium. Elle s’exprime en « mg/l »de CaCO3 ou en degré français (symbole : °f) en France avec : 1°f correspond à 10-4 mole/l.
1°f=4mg de calcium/ litre d’eau.
1°f= 2.4 mg de magnésium/litre d’eau.
TH (°f) : 0à7 7à15 15à25 25à42 >42
Eau : Très douce Douce Moyennement dure Dure Très dure.
Eau dés- ionisée : L’eau courante contient du calcaire et des microorganismes (morts le plus souvent). Quand on la dés-ionise, on enlève le calcaire, mais on laisse les micro-organismes.
Par contre quand on distille (eau distillée), on enlève toutes les impuretés. Il ne reste que de l’eau H2O.
Pour toutes les opérations chimiques (dosage) l’eau dés-ionisée convient très bien.
Mais pour des applications médicales (injections, etc.) il faut de l’eau distillée.
Echangeur de chaleur : est un dispositif permettant de transférer de l’énergie thermique d’un fluide vers un autre, sans les mélanger. Le flux thermique traverse la surface d’échange qui sépare les fluides.
La plupart du temps, on utilise cette méthode pour refroidir ou réchauffer un liquide ou un gaz qu’il est impossible ou difficile de refroidir ou chauffer directement, par exemple l’eau d’un circuit primaire de refroidissement, d’une centrale nucléaire.
L’échangeur de chaleur le plus commun est celui à plaques dont les surfaces d’échanges sont constituées d’une série de plaques en inox de haute qualité. Le fluide circule entre les deux premières plaques et le secondaire entre la deuxième et la troisième plaque. La circulation à contre-courant augmente d’une manière importante les échanges.
Echarnage : Enlever les chairs, les graisses de la surface interne d’une peau, fraîche ou tannée.
L’écharneur travaille ainsi toute la surface en poussant son outil dans le sens du haut vers le bas. L’outil est un couteau à deux poignées muni d’une lame mince et souple d’une quarantaine de centimètres de long.
Éco-conception : Désigne une démarche de management environnementale centrée sur le produit (biens ou services)
Elle consiste à prendre en compte des critères environnementaux dès la phase de conception du produit. C’est l’axe du management environnemental qui complète les approches liées au site tel que la norme ISO 14001 ou le référentiel Eco-Audit. Cette démarche prend en compte l’ensemble des phases du cycle de vie du produit, c’est-à-dire de l’extraction des matières premières à la production, en passant par sa distribution, son utilisation et sa fin de vie (recyclage). C’est une approche préventive et multicritère des problèmes environnementaux : eau, air, sol, bruit, déchets, matières premières, énergie, … L’objectif principal de la démarche est de diminuer quantitativement et/ou qualitativement les impacts d’un produit ou d’un service, tout en conservant ses qualités et ses performances intrinsèques. L’éco-conception vise :
– à évaluer les principaux impacts d’un produit ou d’un service grâce à différentes méthodologies et divers outils,
– à minimiser ces impacts par différentes mesures : changement de matériaux, meilleure efficacité énergétique, recyclabilité des matériaux, reprise des produits en fin de vie, …
Ecotechnologie : techniques et technologies capables de limiter la dégradation de l’environnement grâce à des procédés ou des matériaux qui engendrent moins de substances potentiellement dommageable, à l’extraction de ces substances des émissions avant leur rejet ou à la récupération et au recyclage des résidus de production. L’intérêt de ces technologies doit être mesuré compte tenu de leur interaction avec le contexte socio-économique et culturel dans lequel elles sont utilisées.
Effet : Décrit une conséquence d’un projet sur l’environnement, indépendamment du territoire affecté.
Effet de serre : Les rayons du soleil qui atteignent la Terre réchauffent sa surface et sont absorbés à hauteur des deux tiers. Sous l’effet de la réverbération, le tiers restant est renvoyé sous forme de rayonnement infrarouge vers l’espace, mais se trouve en partie piégé par une couche de gaz située dans la basse atmosphère : celle-ci renvoie la chaleur vers la Terre et contribue à la réchauffer davantage.
Grâce à ce phénomène naturel, appelé
effet de serre, la température moyenne de l’air à la surface de la Terre est d’environ + 15°C. Sans ce thermostat naturel, la température moyenne serait inférieure d’environ 33°C et se situerait autour de – 18°C !!! .
Cet effet de serre résulte pour les deux tiers de l’absorption de chaleur par la vapeur d’eau et les nuages (qui évoluent entre le sol et 12 km d’altitude). Le troisième tiers résulte de l’interaction d’un certain nombre de gaz dits à effet de serre (ou GES) qui se situent environ à 15 km au-dessus du sol. En majeure partie, leur origine est naturelle, mais la proportion due à l’activité humaine, qui est dite d’origine anthropique, s’accroît depuis le début de l’ère industrielle (1750).
L’augmentation incontrôlée de l’effet de serre pourrait provoquer selon les pires prévisions (violents incendies de forêts dus aux sécheresses et réchauffement progressif des océans entraînant la fonte puis la remontée à la surface du méthane stocké au fond des mers) une augmentation de la température du globe jusqu’à 10°C en moyenne d’ici à 2150 si rien n’est fait pour diminuer les rejets humains de gaz à effet de serre.
Effet indirect : Résulte d’une relation de cause à effet ayant à l’origine un effet direct.
Emulsifiant : est un mélange homogène de deux substances liquides non miscibles (qui ne se mélangent normalement pas), comme l’eau et l’huile. Une substance est dispersée dans la seconde substance sous forme de petites gouttelettes. Le mélange reste stable grâce à un troisième ingrédient appelé émulsifiant.
Les émulsifiants, appelés parfois émulsionnants, stabilisent l’émulsion. Ce sont des tensioactifs ou agents de surfaces.
Exemple : Le jaune d’œuf sert d’émulsifiant dans la préparation de sauces en cuisine
Dans l’industrie agro-alimentaire, les émulsifiants sont des produits chimiques utilisés pour augmenter l’onctuosité de certains produits, permettant ainsi de mettre en avant certains aspects de leur goût. Les principaux émulsifiants utilisés dans l’industrie agro-alimentaire sont:
1. La lécithine naturelle, notamment en chocolaterie,
2. les mono et di-glycérides d’acides gras alimentaires que l’on retrouve en particulier dans les glaces et les brioches industrielles,
Emulsion : Une préparation liquide d’apparence laiteuse composée d’un corps gras en suspension, sous forme de gouttelettes parfois microscopiques, dans un liquide auquel il ne peut se mélanger.
Énergie éolienne : Energie produite à partir de la force du vent sur les pales d’une éolienne. Lorsque le vent se met à souffler, les forces qui s’appliquent sur les pales des hélices induisent la mise en rotation du rotor. L’énergie électrique ainsi produite peut être distribuée sur le réseau électrique grâce à un transformateur.
Énergie renouvelable : On désigne aujourd’hui par énergies renouvelables un ensemble de filières diversifiées dont la mise en œuvre n’entraîne en aucune façon l’extinction de la ressource initiale et est renouvelable à l’échelle humaine :
– Vent : éolienne, houlomotrice.
– Soleil : thermique, photovoltaïque, thermodynamique.
– Chaleur terrestre : géothermie.
– Eau : hydroélectrique, marémotrice.
– Biodégradation : biomasse.
– Biocarburant.
Les énergies renouvelables sont ainsi multiples et fondamentalement diverses par leurs mécanismes physiques, chimiques ou biologiques.
Enquête publique : Procédure de consultation du public préalable à la prise de certaines décisions administratives susceptibles de porter atteinte à une liberté ou à un droit fondamental.
Éolienne : Dispositif destiné à convertir l’énergie cinétique du vent en énergie mécanique. Les éoliennes sont composées de pales en rotation autour d’un rotor et actionnés par le vent. Elles sont généralement utilisés pour produire de l’électricité et entre dans la catégorie des énergies renouvelables.
Il existe deux types d’éoliennes modernes : celle qui ont un axe horizontal dont le rotor ressemble a une hélice d’avion et celle qui ont un axe vertical. Les plus courants sont celles à axe horizontal elles sont composées d’un mât, d’un rotor, d’une nacelle, du système de régulation, et du poste de transformation moyenne tension.
Les principaux obstacles à l’implantation d’éoliennes résident dans l’opposition des riverains pour des raisons d’impact visuel et de bruit (gêne de plus en plus injustifiée en raison des efforts réalisés par les constructeurs). À ce titre et malgré un coût plus élevé, l’implantation off-shore d’éolienne est appelée à se développer.
Épluchage : Ôter, enlever la peau d’un fruit, d’un légume et tout ce qui n’est pas comestible.
Etude d’impact : Démarche d’évaluation consistant à analyser et évaluer les effets directs et indirects, temporaires et permanents, d’un projet (travaux, ouvrages ou activités) sur l’environnement. La synthèse de cette évaluation est donnée dans le dossier réglementaire d’étude d’impact.
Evaluation environnementale : Ensemble de la démarche destinée à analyser les effets sur l’environnement d’un projet d’aménagement, d’un programme de développement ou d’actions stratégiques pour mesurer leur acceptabilité environnementale et éclairer sur les décisions à prendre.
Evaporateur : En génie chimique, l’évaporateur est un appareil destiné pour concentrer une solution par apport d’énergie, la solution étant composée par un solvant volatile en mélange avec une phase non volatile.
Avantages d’utilisation d’un évaporateur :
– Pas de rejet dans le milieu naturel
– Recyclage et économie d’eau
– Diminution des volumes destinés au centre de destruction
– Economie sur les coûts de transport et de traitement.
Faisabilité : Caractère de ce qui est faisable, réalisable.
Filtrage des huiles : passage (de l’huile) au travers d’un corps poreux pour isoler toute particule solide en suspension. Synonyme : épuration, purification.
Filtre à tambour : Dispositif ou ustensile constitué d’un corps poreux, destiné à retenir des particules solides.
Floculant : est un polymère (c’est-à-dire une longue molécule constituée par la répétition d’un motif de base) qui emprisonne les matières colloïdales agglomérées et forme ainsi des flocons volumineux qui se déposent par sédimentation.
Fluxage : c’est l’action de rendre liquide un corps solide.
Fongicide : antiparasitaire utilisé pour détruire les champignons, en empêcher l’apparition ou en limiter la propagation.
Furane : Les furanes ou polychlorodibenzo-furanes ou PCDF sont une famille de molécules chimiques cyclique (hétérocycle aromatique) émis lors de l’incinération de PCB. Ils se différencient des dioxines par la présence d’un seul atome d’oxygène dans le cycle central. Certaines d’entre elles sont toxiques pour l’homme et l’environnement.
Gaz à Effet de Serre (GES) : Gaz qui absorbent une partie des rayons solaires en les redistribuant sous la forme de radiations qui rencontrent d’autres molécules de gaz, répétant ainsi le processus et créant l’effet de serre, d’où augmentation de la chaleur.
Plus d’une quarantaine de gaz à effet de serre ont été recensés par le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat (GIEC) parmi lesquels figurent :
la Vapeur d’eau(H2O), le Dioxyde de carbone (CO2), le Méthane (CH4), l’Ozone (O3), le Protoxyde d’azote (N2O), l’Hydrofluorocarbures (HFC), le Perfluorocarbures (PFC) et l’Hexafluorure de soufre (SF6).
Le dioxyde de carbone représente près de 70% des émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique. Il est principalement issu de la combustion des énergies fossiles (pétrole, charbon) et de la biomasse.
Le protoxyde d’azote (N2O) représente 16% des émissions. Il provient des activités agricoles, de la combustion de la biomasse et des produits chimiques comme l’acide nitrique.
Le méthane (CH4) représente 13% des émissions. Il est essentiellement généré par l’agriculture (rizières, élevages). Une partie des émissions provient de la production et de la distribution de gaz et de pétrole, de l’extraction du charbon, de leur combustion et des décharges.
Les gaz fluorés (HFC, PFC, SF6) représentent 2% des émissions. Ces gaz sont utilisés dans les systèmes de réfrigération et employés dans les aérosols et les mousses isolantes. Les PFC et le SF6 sont utilisés dans l’industrie des semi-conducteurs. Les gaz fluorés ont un pouvoir de réchauffement 1 300 à 24 000 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone et une très longue durée de vie. C’est pourquoi ils représentent un réel danger malgré la modeste part qu’ils représentent dans les émissions totales de GES.
Grès : roche sédimentaire composée essentiellement de grains de quartz liés entre eux par de la silice, du carbonate de calcium ou de l’oxyde de fer, lesquels déterminent sa couleur
Guano : (Du quechua wanu) est le nom donné aux excréments des oiseaux marins et des chauves-souris. Il peut être utilisé en tant qu’engrais très efficace, en vertu de sa grande concentration en composés nitrés. Les sols manquant de matières organiques peuvent alors être rendus bien plus productifs. Le guano est constitué d’ammoniac ainsi que d’acides uréiques, de phosphore, d’acides oxaliques et carboniques, et de certains sels et impuretés. La concentration en nitrates fit du guano une importante ressource stratégique. Une des qualités de cet engrais provient du subtil mélange entre l’acidité des excréments et le sol calcaire (basique). Cet engrais est accepté dans le cahier des charges de l’agriculture biologique.
H
Hexachlorobenzène (HCB) : est un sous-produit de plusieurs procédés industriels de chloration, souvent associés aux usines de production de chlore et de soude caustique. C’est l’un des composés organiques les plus volatils et il se dissout aussi très bien dans les lipides et, par conséquent, se bio -accumule rapidement. Il peut persister longtemps dans l’environnement. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé l’hexachlorobenzène comme un carcinogène possible pour les humains, basé sur des preuves obtenues à partir d’expériences effectuées sur des animaux. L’exposition des humains à l’hexachlorobenzène est aussi associée à des effets dermiques et a de la neurotoxicité. Il se fractionne très lentement et il n’est pas très soluble dans l’eau; il s’accumule donc sous forme de particules sur le fond des lacs et des cours d’eau et s’incruste fermement dans les sols.
Huile de coupe : Matière grasse liquide végétale, minérale ou animale ayant divers utilisation.
Huile réfrigérante : Matière grasse liquide utilisée pour lubrifier ou graisser.
Hydrocarbure : Un hydrocarbure est un composé organique contenant exclusivement des atomes de carbone (C) et d’hydrogène (H). Ils possèdent en conséquence une formule brute de type : CnHm, où n et m sont deux entiers naturels.
On distingue les hydrocarbures saturés (les alcanes) des hydrocarbures possédant une ou plusieurs insaturations (les alcènes, les alcynes, et les composés aromatiques).
On peut également faire la distinction entre les hydrocarbures linéaires ou ramifiés.
Ils sont inflammables et ne se mélangent pas avec l’eau. On s’en sert pour faire marcher les moteurs.
Il n’existe toujours pas de norme restrictive sur ce type de polluant.
Hydrosoluble : Se dit d’une substance soluble dans l’eau
Immunisation : l’action produite sur la peau par le tannage afin d’activer la défense naturelle contre une substance nocive.
Impact : Changement (positif ou négatif) dans la qualité de l’environnement, immédiatement ou à long terme, causé par un aménagement.
Impact écologique : effet qu’une activité humaine ou naturelle a sur les organismes vivants et leur milieu non biologique (abiotique, ou environnement inerte).
Incinération : Méthode de traitement thermique des déchets qui consiste en une combustion (technologie et température variant selon la nature du déchet) et un traitement des fumées. De cette technique résultent trois catégories de résidus : mâchefers, cendres et résidus d’épuration des fumées. La chaleur générée par l’incinération fait l’objet de valorisation énergétique (production d’électricité et de chaleur) dans la plupart des unités.
L’incinération consiste en une décomposition de la matière : oxydation, avec cinq types d’émissions :
– Eau.
– Gaz : CO, CO2, NOX, SO2, HCl.
– Poussière minérale (cendres).
– Métaux lourds : plomb, cuivre, mercure, cadmium, nickel, arsenic.
– Molécules organiques : carbone, composés organiques chlorés (dioxines et furannes, …).
ISO : (Organisation internationale de normalisation) est une fédération mondiale d’organismes nationaux de normalisation (comités membres de l’ISO). L’élaboration des Normes internationales est en général confiée aux comités techniques de l’ISO. Chaque comité membre intéressé par une étude a le droit de faire partie du comité technique créé à cet effet. Les organisations internationales, gouvernementales et non gouvernementales, en liaison avec l’ISO participent également aux travaux. L’ISO collabore étroitement avec la Commission électrotechnique internationale (CEI) en ce qui concerne la normalisation électrotechnique.
Ionisation : addition ou extraction d’un ou plusieurs électrons dans un atome.
Isomère : En chimie organique, on parle d’isomérie lorsque deux molécules possèdent la même formule brute mais ont des formules semi développées ou des formules développées différentes. Ces molécules, appelées isomères, ont des propriétés physiques, chimiques et biologiques différentes.
Laminage : Réduction uniforme de l’épaisseur et modification de la forme d’un matériau par compression entre deux cylindres parallèles.
Lécithine : La phosphatidylcholine est plus connue sous le nom lécithine : Est un lipide formé à partir d’une lécithine choline, d’un phosphate, d’un glycérol et de deux acides gras
Les lécithines [connues industriellement sous le symbole(E322) ] sont utilisées comme émulsifiant dans l’industrie alimentaire.
Elles sont aujourd’hui majoritairement extraites du soja. La lécithine de soja est un émulsifiant utilisée par exemple dans certaines recettes de chocolat pour améliorer l’homogénéité des ingrédients
Lubrifier : lubrification : est un ensemble de techniques permettant de réduire le frottement entre deux pièces en contact et, en mouvement l’une par rapport à l’autre. Elle permet souvent d’évacuer une partie de l’énergie thermique engendrée par ce frottement, ainsi que d’éviter la corrosion…
En mécanique, on lubrifie les pièces de métal ou de céramique avec un corps gras, comme de l’huile réfrigérante ou de la graisse.
Maître d’œuvre : Personne physique ou morale chargée d’étudier et ensuite de réaliser des ouvrages ou des travaux.
Maître d’ouvrage : Personne physique ou morale, publique ou privée, initiatrice du projet et responsable de la demande d’autorisation. Pétitionnaire ou promoteur sont fréquemment utilisés avec la même définition.
Meilleure Pratique Environnementale : désigne la mise en œuvre de la combinaison la mieux adaptée de mesures et de stratégies de lutte environnementales. Elles sont meilleures que les pratiques actuelles ou les pratiques les plus communes.les MPE rapprochent l’industrie du concept général de la durabilité et par conséquent de la durabilité individuelle de l’entreprise.
Meilleures Techniques Disponibles : sont un moyen d’améliorer l’éco-efficacité d’une entreprise. Les MTD s’appliquent à une activité spécifique et constituent les moyens les plus respectueux de l’environnement de mener une activité à bien.
• par « techniques » on entend aussi bien les techniques employées que la manière dont l’installation est conçue, construite, entretenue, exploitée et mise à l’arrêt.
• les techniques « disponibles » sont celles mises au point sur une échelle permettant de les appliquer dans le contexte du secteur industriel concerné, dans des conditions économiquement et techniquement viables, en prenant en considération les coûts et les avantages, que ces techniques soient utilisées ou produites ou non
• par « meilleures » on entend les techniques les plus efficaces pour atteindre un niveau général élevé de protection de l’environnement dans son ensemble.
Méthanisation : Traitement naturel des déchets organique qui conduit à une production combinée de gaz convertible en énergie (biogaz), provenant de la décomposition biologique des matières organiques dans un milieu en raréfaction d’air (appelée « fermentation anaérobie » car sans oxygène) et d’un digestat (les déchets « digérés »), utilisable brut ou après traitement (déshydratation et compostage, hygiénisation) comme compost.
La méthanisation concerne plus particulièrement les déchets organiques riches en eau et à fort pourvoir fermentescible (fraction fermentescible des ordures ménagères, boues de station d’épuration, graisses et matières de vidange, certains déchets des industries agroalimentaires, certains déchets agricoles).
Minimisation : opération de réduction et de recyclage à la source permettant de diminuer les émissions au cours d’un processus de production en qualité et/ou en dangerosité pour se traduire par un bilan environnementale favorable
Mouvement des déchets : toute opération de transport, de transit, d’importation et d’exportation des déchets.
Neutralisation : Une neutralisation est l’action de mettre un acide en présence d’une base (ou inversement) de manière à obtenir une solution neutre. Une neutralisation est donc une réaction chimique. Les réactifs d’une neutralisation sont un acide et une base alors que ses produits sont un sel neutre et de l’eau.
Acide + Base -> Sel + Eau
Par exemple, la neutralisation du chlorure d’hydrogène par de l’hydroxyde de sodium produit du chlorure de sodium et de l’eau :
HCl + NaOH -> NaCl + H2O
Un acide peut aussi être neutralisé par un carbonate.
Norme : Valeur limite. Elles sont édictées dans le cadre d’une réglementation. Les normes diffèrent d’un pays à un autre, mais sont préparées avec la coopération et le consensus d’approbation générale de la part de tous les intéressés concernés. Elles sont de trois ordres : concentration ou qualité / émission ou rejet / produit.
Norme ISO : ont été élaborées à partir de 1980 et publiées en 1987. L’association française pour l’Assurance de la qualité qui opère au plan international, relayée par d’autres associations internationales a pour mission la certification des entreprises sur la base d’audits qu’elle confie à des cabinets spécialisés sur la base de différentes normes ISO
Norme ISO 14001 : permet de certifier les entreprises qui prennent en compte l’environnement dans leur gestion
Notice d’impact : Démarche d’évaluation consistant à indiquer les impacts du projet sur l’environnement et les conditions dans lesquelles l’opération satisfait aux préoccupations d’environnement.
Nuisance : Elément du milieu physique ou de l’environnement social susceptible de porter atteinte ou d’altérer plus ou moins brutalement et profondément l’équilibre physique ou social d’un être vivant.
Perborate de Sodium : est un agent de blanchiment oxygéné de formule NaBO3.
Il décolore les taches par oxydation.. Il se décompose pour donner de l’eau oxygénée. Il est plus efficace à partir de 60°C et en milieu basique.
Pour les températures plus basses, on utilise est généralement tétra-acétyl-éthylénediamine (EDTA ou TAED). Le Perborate de Sodium a aussi des propriétés désinfectantes et désodorisantes.
Peroxyde d’hydrogène (H2O2): communément appelé eau oxygénée ou encore perhydrol (appellation industrielle), est un agent blanchissant efficace qui sert de désinfectant et oxydant (à haute concentration).
Précautions UE :
Inhalation : irritation sévère, mort possible.
Peau : nettoyer immédiatement.
Yeux : Dangereux : laver immédiatement pendant 15 minutes.
Ingestion : blessure sérieuses, mort possible.
Pesticide : substance ou mélange de substances utilisés pour détruire les parasites, y compris les vecteurs de maladies de l’homme ou des animaux et les espèces végétales ou animales indésirables, ou bien empêcher ou endiguer leur propagation. Les pesticides peuvent provoquer des dommages durant la production, la transformation, le stockage, le transport ou la commercialisation des produits alimentaires, des produits agricoles, du bois et ses dérivés ou des aliments pour animaux, ou encore entraver ces opérations. Ils peuvent être également administrés à des animaux pour lutter contre les insectes, les arachnides ou d’autres parasites présents dans ou sur leur corps. Egalement dénommés « antiparasitaires »
Photovoltaïque : capacité de certains matériaux, dits semi-conducteurs à convertir directement la lumière en électricité
Picklage : action qui consiste à traiter la peau en tripe par une solution fortement acide (PH=2), en présence de grande quantité de sel destiné à réprimer le gonflement du collagène par déshydratation. Le picklage a pour objet d’assurer la conservation de la peau, il peut être considéré comme étant un pseudo-tannage.
Polluant : Désigne un agent physique, chimique ou biologique qui provoque une gêne ou une nuisance dans le milieu liquide ou gazeux. Au sens large, le terme désigne des agents qui sont à l’origine d’une altération des qualités du milieu, même s’ils y sont présents à des niveaux inférieurs au seuil de nocivité. Pour les polluants qui ont un effet nocif sur les organismes vivants, on réserve le terme de contaminants. Des conventions internationales réglementent le rejet des polluants selon leur toxicité. Un polluant est dit altéragène. On peut désigner sous le terme de polluant toute substance artificielle produite par l’homme et dispersée dans l’environnement, mais aussi toute modification d’origine anthropogène affectant le taux ou (et) les critères de répartition dans la biosphère d’une substance naturelle propre à tel ou tel milieu.
Polluant organique persistant (POPs) : Molécules complexes qui, contrairement aux autres polluants ne sont pas définies en fonction de leur nature chimique mais à partir de quatre propriétés qui sont :
– la toxicité (elles ont un ou plusieurs impacts prouvés sur la santé humaine),
– la persistance dans l’environnement (molécules résistantes aux dégradations biologiques naturelles),
– la bioaccumulation dans les tissus vivants et augmentation des concentrations le long de la chaîne alimentaire (bioamplification),
– le transport longue distance.
Dans le cadre de la Convention de Stockholm, 150 pays se sont engagés à réduire la pollution de l’environnement par les polluants organiques persistants en interdisant ou limitant strictement la production et l’utilisation de 12 produits parmi lesquels des insecticides (l’aldrine, le chlordane, le DDT, la dieldrine, l’endrine, l’heptachlore, le mirex et le toxaphène), un fongicide (l’hexachlorobenzène), des produits chimiques issus de la production d’autres substances chimiques ou de l’incinération des déchets : les dioxines et les furanes et un ensemble d’hydrocarbures chlorés utilisés dans des applications industrielles comme l’isolation de transformateurs et de condensateurs, les additifs aux peintures et aux plastiques : les PCB.
Polychlorure de vinyle : ou chlorure de polyvinyle est un polymère thermoplastique de grande consommation, amorphe ou faiblement cristallin, connu généralement sous le sigle PVC (de l’anglais polyvinyl chloride
PolyChloroBiphényle (PCB) : Les PCB et PCT sont des produits chimiques organiques chlorés utilisés pour leur grande stabilité thermique et leurs caractéristiques électriques. Ils sont notamment employés comme : isolants électriques pour les transformateurs et les condensateurs (pyralène), fluides caloporteurs pour le transfert de calories dans des installations industrielles diverses. Après leur apparition dans les années 50, ces produits se sont avérés rapidement nocifs pour l’environnement et pour l’homme. Ils sont insolubles dans l’eau mais solubles dans la plupart des solvants organiques et dans les huiles végétales, stables et pratiquement pas biodégradables (classés dangereux pour l’environnement), cumulables dans la chaîne alimentaire (concentration dans les tissus vivants), dégradables à haute température en conduisant à la formation de furanes et de dioxines (toxiques et cancérogènes).
Quelques références réglementaires :
– Arrêté du 10/02/03 : Nomination à la commission consultative pour l’élaboration du plan national de décontamination et d’élimination des appareils contenant des PCB PCT.
– Arrêté du 26/02/03 : Approbation du plan national de décontamination et d’élimination des PCB PCT.
– Directive du 16/09/96 : PCB – Plan de contamination.
Précipitation : C’est une réaction durant laquelle un cristal solide très peu soluble est formé. Ce produit peu soluble se nomme précipité et se dépose généralement au fond du récipient contenant de liquide, il précipite.
Précipité : En chimie et en métallurgie, un précipité est la formation d’un cristal solide très peu soluble dans une phase majoritaire liquide. La formation d’un précipité est la précipitation.
Prévention des risques industriels : La prévention des risques industriels est la protection de la population nécessitent que soient prises des mesures collectives et individuelles
Prévention des risques majeurs : activité d’utilité publique qui permet d’assurer et d’encourager le progrès scientifique et technologique, destiné à relever le niveau de prise en charge par la collectivité national, de la sécurité des personnes à travers : l’amélioration de la connaissance des risques, le renforcement de leur surveillance et de leur prévision, ainsi que le développement de l’information préventive sur ces risques.
Production plus propre : Selon le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), la Production plus Propre est « l’application continue d’une stratégie environnementale préventive intégrée aux processus, produits et services afin d’améliorer leur efficience écologique et réduire les risques pour les humains et l’environnement ».
Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE ou UNEP) :
Créé en 1972, le PNUE est la plus haute autorité environnementale au sein du système des Nations Unies. Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (United Nation for Environment Program) joue le rôle de catalyseur, de défenseur, d’instructeur et de facilitateur œuvrant à promouvoir l’utilisation avisée et le développement durable de l’environnement mondial. A cette fin, le PNUE collabore avec de nombreux partenaires, dont des organes des Nations Unies, des organisations internationales, des gouvernements nationaux, des organisations non gouvernementales, le secteur privé et la société civile.
Le travail du PNUE consiste à :
• évaluer les conditions et les tendances environnementales mondiales, régionales et nationales ;
• développer des instruments environnementaux nationaux et internationaux ;
• renforcer les institutions afin d’assurer une gestion avisée de l’environnement ;
• faciliter le transfert des connaissances et de technologies pour un développement durable
• encourager de nouveaux partenariats et de nouvelles perspectives au sein de la société civile et du secteur privé.
Protocole de Kyoto : En décembre 1997, à l’issue de la troisième réunion des Parties (COP 3) à la convention de Rio, 38 pays industrialisés se sont engagés à réduire les émissions de six gaz à effet de serre : CO2, CH4, N2O, HFC, PFC, SF6.
Ces pays industrialisés se sont engagés sur une réduction de leurs émissions des six principaux gaz à effet de serre de 5,2% en moyenne entre 2008 et 2012 par rapport au niveau de 1990. Les pays en développement sont exemptés d’engagements chiffrés afin que leur développement ne soit pas remis en cause.
Il apporte une innovation : il ouvre un crédit aux parties qui réduisent les émissions de GES dans d’autres pays, par trois mécanismes de flexibilité.
Protocole de Montréal : Le Protocole de Montréal est un accord international visant à réduire de moitié des substances qui appauvrissent la couche d’ozone. Il a été signé par 24 pays et par la Communauté économique européenne en septembre 1987. Il impose la suppression de l’utilisation de CFC (chlorofluorocarbones), de halons et de tout autre ODC synthétique.
R
Renouvelable : qui peut être renouvelé, énergie renouvelable, énergie dont la consommation n’aboutit pas à une diminution apparente des ressources naturelles, parce qu’elle fait appel à des sources inépuisables (biomasse, énergie solaire, etc) à l’échelle des temps humains. Caractérise une ressource naturelle
Risque : Danger, inconvénient plus ou moins probable, immédiat ou à long terme, que fait peser un projet d’aménagement sur l’environnement. Le risque naturel peut se définir comme la combinaison entre un aléa qui affecte un certain espace et la vulnérabilité du milieu.
Risque industriel : un risque industriel majeur est un événement accidentel se produisant sur un site industriel et entraînant des conséquences immédiates graves pour le personnel, les populations avoisinantes, les biens ou l’environnement. Danger potentiel que peut représenter une infrastructure industrielle sur des vulnérabilités humaines, naturelles ou environnementales. Le risque industriel peut ainsi se développer dans chaque établissement dangereux. Le risque est la confrontation d’un aléa avec des enjeux. La connaissance de l’aléa passe par une étude de dangers, qui est généralement imposée aux établissements industriels les plus dangereux.
Sablage : Est une technique industrielle de nettoyage des surfaces en utilisant un abrasif projeté à grande vitesse à l’aide d’air comprimé au travers d’une buse, sur le matériau à décaper.
Le sablage est utilisé dans de nombreuses industries ; c’est également une technique de ravalement de façade.
Sécheur d’air comprimé : Un sécheur d’air (ou sécheur d’air comprimé) est un équipement technique qui est utilisé pour réduire le taux d’humidité relative de l’air comprimé et éviter les problèmes liés à l’eau condensée ou à la corrosion dans un réseau d’air comprimé. Les sécheurs d’air ambiant sont généralement appelés déshumidificateurs
Silicones : ou polysiloxanes, sont des composés inorganiques formés d’une chaine silicium- oxygène (…-Si-O-Si-O-Si-O-…) sur laquelle des groupes se fixent, sur les atomes de silicium. Certains groupes organiques peuvent être utilisés pour relier entre elles plusieurs de ces chaines (…-Si-O-…).
À noter que l’on dit :
• Le silicone lorsque l’on parle du polymère comme expliqué ci-dessus ;
• et la silicone lorsque l’on se réfère aux composés de silicium de formule générale R2SiO.
Site et sol pollué : Un site pollué est site qui, du fait d’anciens dépôts de déchets ou d’infiltration de substances polluantes, présente une pollution susceptible de provoquer une nuisance ou un risque pérenne pour les personnes ou l’environnement.
Ces situations sont souvent dues à d’anciennes pratiques sommaires d’élimination des déchets, mais aussi à des fuites ou à des épandages de produits chimiques, accidentels ou pas. Il existe également autour de certains sites des contaminations dues à des retombées de rejets atmosphériques accumulés au cours des années voir des décennies.
Solution synthétique : Mélange homogène formé par un soluté dissous dans un solvant.
Substance toxique : substance qui peut perturber la structure ou les fonctions des êtres humains, des végétaux ou des animaux, entraînant chez eux des lésions ou leur mort lorsqu’elle est absorbée en quantité relativement modeste.
Suint : substance graisseuse, sécrétée par les animaux, à l’aine et qui imprègne leurs poiles.
Suivi : Dispositif par lequel les effets sur l’environnement d’un projet sont observés et analysés pour permettre d’analyser la pertinence des mesures mises en place et, le cas échéant, apporter des mesures correctrices. C’est une action continue.
Système de management environnemental : la composante du système de management global qui inclut la structure organisationnelle, les activités de planification, les responsabilités, les pratiques, les procédures, les procédés et les ressources pour élaborer, mettre en œuvre, réaliser, passer en revue et maintenir la politique environnementale (ISO 140001 :1996)
Technologie propre : procédés qui permettent le recyclage de l’eau, des polluants dans les industries consommatrices de matières premières, mais aussi les techniques qui engendrent peu ou pas de déchets ou qui permettent une valorisation maximale par réemploi dans l’entreprise.
Tensioactif ou agent de surface: est un composé qui modifie la tension superficielle entre deux surfaces. Les composés tensioactifs sont des molécules amphiphiles, c’est-à-dire qu’elles présentent deux parties de polarité différente, l’une lipophile (qui retient les matières grasses) et apolaire, l’autre hydrophile (miscible dans l’eau) et polaire.
Toxicité : aptitude d’une substance à provoquer par exposition ou contamination des intoxications entraînant des lésions biologiques graves ou la mort.
Tube Immergé Compact : est un brûleur industriel qui permet de chauffer des liquides ou de sécher en processus. Le Tube Immergé Compact se compose d’un brûleur à pré mélange total air/gaz, prolongé par un serpentin en inox dans lequel circulent à grande vitesse les produits de combustion. Cet échangeur est inséré dans le bain à chauffer. Afin de compléter le traitement, le Brûleur Air Chaud permet de chauffer une veine d’air. Selon son niveau de température, cet air chaud sert à sécher des pièces ou à cuire la peinture.
Valorisation : processus permettant l’utilisation des ressources contenues dans les déchets sans mettre en danger la santé des personnes et sans utiliser des méthodes qui puissent nuire à l’environnement.
Vibration : Une vibration anime une pièce (ou un ensemble de pièces) d’un mouvement oscillatoire autour d’une position de référence (souvent, une position d’équilibre).
Les vibrations mécaniques émises dans l’environnement par les installations classées pour la protection de l’environnement peuvent constituer un problème pour la protection des populations riveraines (sécurité des constructions et effets sur les occupants de ces constructions).
Vulnérabilité : Degré de protection naturelle d’un écosystème. Utilisée en hydrogéologie, elle caractérise le degré d’accessibilité à la ressource. Pour les milieux aquatiques, elle dépend à la fois des usages auxquels on destine ces ressources et des perturbations que provoquera l’aménagement.
Zingage : est un terme général désignant tout traitement de surface entraînant la formation d’un revêtement métallique de zinc. Le zingage est le traitement le plus couramment utilisé dans le monde de l’anticorrosion. Il s’agit de profiter des propriétés du zinc pour protéger une pièce contre les agressions extérieur
Zone industrielle : Grandes étendues à l’intérieur de villes ou en périphérie dont le zonage autorise un usage industriel.